QUELLE EAU BOIRE ?

(extrait de la conférence du Professeur Marc Henry)

 

Qu'est ce que l'eau qui traverse votre organisme ?

Plus la masse corporelle est élevée, plus l'être vivant est gros. Plus vous êtes avec une composition massive importante et plus vous avez besoin que l'eau vous traverse. C'est à dire que vous êtes en permanence traversé d'eau, il y a un flux d'eau qui vous traverse en permanence, vous êtes un être hydrique. L'aliment principal pour votre organisme est de l'eau avant tout. Si on suit le schéma de la pyramide alimentaire, on doit d'abord boire de l'eau. Si vous n'avez pas une alimentation qui est correcte, à la limite peu importe la qualité de l'eau que vous buvez ! Parce que vous absorbez beaucoup plus de problème par l'alimentation que par l'eau.

 

Boire de l'eau peut il être nuisible à la santé ?

Il y a des gens qui ne boivent jamais d'eau, ils boivent des sodas, des jus de fruits, du coca cola....C'est à ces gens là que ces lignes s'adressent. Des scientifiques pour des expériences ont fait boire du soda à des rats. Et qu'est ce qu'on a trouvé ? On a étudié, regardé leur cortex frontal, on a analysé 1373 protéines et on en a trouvé 290 qui étaient modifiées par cette consommation. Et ces 290 protéines sont associées au Cancer, Parkinson, Alzheimer, Schizophrénie. C'est à dire que chaque fois que vous buvez du soda, (c'est rassurant ou inquiétant), entre un rat et un homme « ça va vite fait », et bien on a noté qu'il y avait plus de Cancer, Parkinson, Alzheimer, Schizophrénie. Et donc ne soyez pas surpris si ces maladies « montent » parce que on peut évidemment les mettre en relation avec la consommation de sodas. Peut être que maintenant des gens vont boire de l'eau après cette lecture ! Car c'est cette boisson que vous devez choisir plutôt qu'un soda et si vous souhaitez vivre en bonne santé longtemps !

 

Dans une cellule, on trouve en premier (en nombre de molécules) :

-de l'eau

-des ions

Pour la chimie, nous sommes du sel et de l'eau ! La bonne santé c'est comment je gère mon eau, comment je gère mes ions ! Si je gère bien ça, le reste suivra.

-des acides aminés

Qui servent à chélater les ions pour que vous puissiez les absorber, c'est à dire prendre les ions et les faire passer dans l'intestin pour que vous puissiez les avoir dans vos cellules.

-les lipides

Qui sert à réguler le flux des eaux, des ions et des acides aminés (certains sont hydrophiles d'autres hydrophobes)

 

L'être vivant (qui est fait à 99% d'eau) est un tube polaire (qui est fait de protéines) traversé d'eau et d'ions. C'est un trou, il y a de l'eau des ions qui arrivent, ça passe, la vie c'est ça ! Pourquoi ? Parce qu'on ne se nourrit pas par l'anus ! Le polaire ça veut dire que ça va que dans un sens, ça ne remonte pas sauf quand on est malade.

Nous avons des organes, un cœur, un foie, des reins.... Ce qui fait la vie, c'est ce mouvement dans ce tube d'eau.

Après l'eau, ce sont les ions qui sont importants,  évidemment, il y a :

-le potassium (K+)

C'est l'ion le plus important de la cellule, s'il se passe quelque chose à ce niveau là, c'est grave. Tout médecin qui décèle un problème grave au niveau du cœur fera tout de suite un dosage de potassium. Parce que si vous avez votre potassium qui commence à se « foutre » le camp vous en avez pour 10 minutes à vivre.

-le magnésium (Mg2+), si vous êtes en déficit de magnésium, attendez vous à avoir des problèmes. En prenant du magnésium, vous allez résoudre des tas de problèmes.

-le sodium (NA+), c'est l'ion qui va déclencher la soif. Quand vous avez soif c'est le sodium qui est la pour ça.

-le chlorure (Cl-)

-le bicarbonate (HCO2-), très important, régule le PH du sang.

-le calcium (CA2+), (les produits laitiers, le fromage et l'eau calcaire). C'est un ion qui à très peu d'intérêt.

Est ce que cela vaut le coup de « se bourrer » de calcium ?

Le mécanisme par lequel une cellule décide de mourir s'appelle : l'apoptose. Et bien elle ouvre les vannes de calcium. C'est l'agent qui tue, c'est l'agent de l'apoptose. Donc c'est quelque chose qu'il faut prendre en toute petite quantité. Parce que partout où une cellule veut de mourir, elle ouvre les vannes et dit au calcium de rentrer et la mort est assurée dans les secondes qui suivent la rentrée du calcium.

A l'intérieur d'une cellule vous avez l'ADN, vous avez tous ces nucléotides qui sont des phosphates. Et qu'est ce que le calcium adore ? Les phosphates ! Un atome de calcium et une molécule de phosphate qui se rencontrent donne de l'apatite (touchez vous les dents un os)

  • Les protons sont au nombre de 30 dans une cellule.

 

LES 4 GRANDS TYPES D'EAU

 

L'eau du robinet

L'eau filtrée : on va mettre un filtre pour traiter l'eau et en partie l'eau du robinet dans un certain cas.

L'eau de source : c'est une eau qui doit être souterraine, qui doit être protéger (par des périmètres de protections), qu'on ne doit pas la désinfecter, qui sort du sol, qui n'a pas de composition bien définie, tout ce qu'on lui demande c'est d'être potable. C'est vrai en Europe, parce qu'on a une réglementation très stricte, des lois cadres décidées par l'Europe. Aux Etats Unis ce qu'on appelle eau de source cela peut être une eau purement artificielle.

L'eau minérale naturelle : c'est spécifique à la France et à l'Europe. C'est une eau qui est souterraine, qui doit être protégée, qui ne doit pas être désinfectée et qui surtout doit être stable. C'est à dire qu'elle doit garantir une certaine composition minérale, ça c'est très spécifique à la France. Quand vous achetez une eau minérale naturelle, elle est « estampillée » par l'Académie Nationale de Médecine. C'est une eau qui à été examinée par des médecins, parce que c'est une eau qui est considérée comme étant un médicament. Ce n'est pas une eau de boisson, c'est une eau pour se soigner.

Il y a un seul traitement qui est acceptée pour l'eau de source, c'est le traitement de l'aération pour enlever le fer. Ce traitement d'aération qu'on fait à l'eau en bouteille, enlève toutes les qualités pour les ions. C'est à dire que l'eau que l'on récupère dans la bouteille c'est comme de l'eau de source. Vous avez perdu toutes les propriétés que vous auriez eu si vous aviez pris l'eau au griffon c'est à dire au lieu de production. Et ça, c'est à cause de ce traitement d'aération. Pourquoi on aère ? Parce que le fer de plus, à cette caractéristique d'être soluble. Et donc quand l'eau sort du griffon, elle est claire, elle est légèrement ferrugineuse. Dés que cette eau sort du sol, elle trouve l'oxygène de l'air et qu'est ce qui se passe ? Le Fer 2+ devient Fer3+ et la catastrophe, le Fer3+, il est rouge et il est insoluble. Et donc dans votre eau ça précipite, et donc si on ne traitait pas cette eau qu'on va mettre en bouteille en l'aérant pour obliger le Fer de précipiter, cette eau en bouteille du supermarché aurait cette partie claire et en bas de la boue rouge ! Et donc on vire ! Et quand vous virez, vous virez tous les colloïdes qui servent à assimiler les minéraux, et donc vous récupérez une eau qui n'a plus que des minéraux non chélatés, et là vous allez faire travailler vos reins.

 

COMMENT ON PEUT RECONNAITRE UNE BONNE EAU ?

 

Regardez ce paramètre chaque fois que vous achetez une bouteille. Cela s'appelle le résidu à sec. C'est obligatoire sur toutes les bouteilles, « minéralisation totale=résidu à sec. C'est le chiffre important parce qu'une eau normalement, elle n'est pas faite pour vous amenez des ions, elle est faite pour vous nettoyer. Et donc pour se nettoyer on ne va pas prendre une eau chargée de beaucoup d'ions. On va prendre une eau qui est la plus propre possible, et c'est grâce à cette résistivité ou cette concentration, qu'on peut savoir si une eau contient beaucoup de minéraux ou pas. Le chiffre à retenir est 100. C'est à dire une bonne eau est bonne jusqu'à 100mg/l de résidus à secs. Jusque là c'est une eau qui vous nettoie, que vous pouvez boire tout le temps sans restrictions. La résistivité mesure le taux de minéralisation de l'eau. Si la résistivité s'effondre ou la conductibilité augmente, ça veut dire qu'il y a de plus en plus de choses dissoutes dans l'eau. Et plus il y a des choses dissoutes dans l'eau, moins c'est une eau qui peut vous nettoyer, parce qu'elle est encombrée de tous ces minéraux. Et l'eau est occupée à s'occuper des minéraux et s'occupe pas de toutes vos toxines qu'il faut éliminer. Si on boit de l'eau c'est pour éliminer ses toxines qu'on produit en permanence. Mieux vaut boire une eau qui est peu minéralisée.

Toutes les cellules ont ce qu'on appelle une membrane lipidique. C'est à dire que :

Quand vous voulez rentrer dans une cellule il faut traverser une membrane. Et cette membrane est de type huile. C'est comme si vous aviez une couche d'huile. Et les ions ils ne sont pas solubles dans l'huile. Ce qui fait que si vous les buvez , dans votre estomac, qu'est ce qu'ils vont faire ? Et bien, ils vont rester sagement de l'autre coté, et c'est le rein qui va se charger de traiter les ions et l'eau. Votre rein va fonctionner, mais vous n'allez pas absorber les minéraux dont vous avez besoin, à cause de cette barrière huileuse qui empêche la pénétration. Et c'est pour cela, qu'il y a des Acides Aminés dans le corps. Parce que, que font les Acides Aminés ? Ce sont des acides qui ont une fonction carboxylique qui va d'un coté se lier à l'ion. Et ensuite, ils ont une partie hydrophobe qui va pouvoir faire traverser la membrane à l'ion cela s'appelle : « la chélation ». C'est tout le secret de la micro-nutrition. C'est l'art de prendre des ions mais en mettant en plus ce qu'il faut pour qu'ils traversent la barrière intestinale et pour qu'ils aillent aux cellules, parce que sinon ils ne traversent pas. Et pourtant vous dîtes : »je me bourre de fer de calcium de magnésium », ça part par l'urine, vous ne l'absorbez pas. Pour absorber les minéraux, il faut des Acides Aminés. S'ils n'y sont pas, les minéraux (fer, calcium, magnésium...) partent par l'urine.

 

 

 

 

 

 

 

LA THYROÏDE

 

La thyroïde est la base des émotions, la base de l'apprentissage des enfants. La thyroïde c'est la glande de l'apprentissage, des émotions pendant l'enfance. C'est le petit enfant qui entre 1 ans et 7 ans va apprendre les émotions et va avoir un parent qui est disponible pour lui apprendre les émotions. Et le parent non disponible qui dit : "dépêches toi, dépêches toi, dépêches toi !" Ou qui dit :"je vais faire les choses à ta place parce que tu traînes !" Ou qui dit :"ranges ta chambre, vas te laver les mains, est ce que tu as pris ta douche ? va mettre ton pyjamas! vas te coucher !" C'est de l'anti-apprentissage. Ca fou en l'air la thyroïde et ça ne permet pas aux enfants d'apprendre. Un enfant ça apprend en se trompant, ça apprend en faisant des erreurs, ça apprend en prenant du temps, ça apprend en étant imparfait, et ça apprend avec l'imperfection des parents. Un parent qui veut que tout soit toujours parfaitement bien contrôlé est un parent qui est systématiquement toxique pour l'enfant puisqu'il ne lui permet pas d'apprendre.

 

La thyroïde c'est une glande qui vient vous permettre de savoir qui vous êtes, d'apprendre et surtout qui vient être celle qui vous permet d'apprendre à dire non, "non je ne suis pas comme ça, je suis comme ça, c'est mon choix". La thyroïde ça sert de passer de l'imitation à l'affirmation. Et c'est un processus qui est souvent beaucoup bloqué. C'est la capacité à apprendre et la capacité à dire non au final. Plus vous savez qui vous êtes plus vous savez dire non. Plus vous chercher à faire plaisir, à être gentil avec tout le monde et vous savez pas qui vous êtes, moins vous savez dire non et plus vous irez dans les maladies auto-immunes. La vie n'est pas un fleuve tranquille. C'est un apprentissage d'être soi. Et ça c'est un combat de tous les jours. Un combat d'apprentissage et de connaissances. La thyroïde est donc une glande de l'apprentissage, de l'imitation et de la définition de l'identité. Mais c'est aussi la glande qui vous permet d'apprendre à dire non, "non je ne suis pas d'accord, non ce n'est pas moi, non je ne ferais pas ça" "et " éh c'est moi qui commande je suis ton parent, oui tu vas finir ton assiette, sinon tu l'auras demain matin " Ok d'accord tu peux commander un stock de Lévothyrox. Tu vas avoir une thyroïdite auto-immune, c'est garanti sur facture!

Si vous acceptez d'introjecter des principes éducatifs et des émotions qui ne sont pas les vôtre, si vous acceptez de prendre et de valider une émotion qui n'est pas la vôtre par exemple, vous pouvez avoir une thyroïdite.

 

 

 

 

L'EVOLUTION de la MEDECINE

 

Ce 20ième siècle a été un siècle très intéressant parce qu'on voit à la fois l’éclosion d'une médecine moderne de type pasteurienne, antibiotique, puis l'apparition d'énormes technologies et l'apparition des médicaments de types chimiques et pharmaceutiques ?

Dans le même temps, on voit cette guerre pour essayer de détruire tout ce qui peut faire de la concurrence à cette médecine là. D'un côté, ce n'est plus nécessaire de comprendre puisqu'on peut guérir sans comprendre ! « Vous donnez un antibiotique, vous guérissez sans comprendre ! A quoi ça sert de comprendre ? Les chinois avaient besoin de comprendre pour guérir. Nous on en a plus besoin. On voit aussi toute la destruction des médecines naturelles par une guerre, donc à la fois les médecines naturelles sont détruites parce qu'il y a des techniques tellement puissantes qu'on a pas besoin de comprendre. Les plantes qui étaient antibiotiques, quand on « file » un gros antibiotique, on a pas besoin de s'occuper d'une plante où d'une huile essentielle qui est antibiotique. Et tant qu'on a pas les limitations, les effets secondaires et les résistances aux antibiotiques, on a pas à s'intéresser à ça.

Quand on invente les anti-tuberculeux, on a déjà une disparition presque totale de la tuberculose. Les guerres vont augmentées la tuberculose mais quand on découvre les antituberculineux, la tuberculose a déjà disparue au 7/8ième du monde. C'est la pauvreté, la peur de mourir qui donne la tuberculose. On voit qu'elle ré-apparaît avec les migrants qui ne savent pas comment ils vont survivre dans ces conditions. A la campagne, vous savez comment survivre, vous savez piéger des lapins, manger des racines, cueillir des pommes de terre sauvages. Quand vous êtes en ville, vous ne savez pas comment faire.Donc c'est difficile de savoir survivre en ville quand on ne connaît pas quand on est pauvre. Donc on a toute une série de processus comme ça, avec l'hygiène qui a été très importante à une époque pour faire disparaître les maladies.

Aujourd'hui il faut savoir que la pollution n'est plus microbienne et saleté, elle est chimique. Qu'est ce qui est dangereux ? C'est la pollution chimique. Qu'est ce qui est sale aujourd'hui ? C'est pas les détritus et les matières fécales comme au moyen âge qui donnaient des maladies pour lesquelles l'hygiène a fait beaucoup de bien. Ce qui est dangereux aujourd'hui, ce sont les produits chimiques. C'est le bisphénol dans les biberons, ce sont les toxiques dans les bouteilles en plastique. C'est tout ça qui est dangereux et qui détruit les humains maintenant.Ce qui est intéressant c'est que la médecine moderne va arriver à un certains nombres de limites. Les limites ont les voit parce que on a une apparition de la résistance aux antibiotiques. On voit que la résistance aux antibiotiques devient très importante. On considère en France, qu'il y a 50000 personnes qui meurent tous les ans de résistance aux antibiotiques. C'est plus que le coronavirus. En Chine par exemple, tous les ans, il meure 1400000 de la pollution. Donc les deux premières causes de mortalité dans le monde, c'est la pollution et la résistance aux antibiotiques. C'est plus du tout les maladies cardiovasculaires ou les cancers. Et on voit apparaitre l'autre cause aussi des maladies, maintenant on a une explosion de maladies qui sont liées au mode de vie comme les maladies dégénératives et les obésités. Il y a une véritable épidémie de diabète au niveau mondial. Merci Mr McDonald's !

Donc on a, à la fois une résistance aux antibiotiques, un système alimentaire et chimique qui devient de plus en plus toxique. On a une augmentation des maladies dégénératives et des cancers considérable. Neuf fois plus de cancers par habitant qu'en 1900! C'est énorme! Et on dit qu'on fait des progrès dans le traitement des cancers. Non je suis désolée. On mourrait moins du cancer en 1900 que maintenant. C'est pas un progrès. C'est pour ça qu'il n'y a pas de politique de santé, il y a une industrie de la maladie. Donc ça intéresse l'industrie chimique d'avoir beaucoup de malades du cancer et d'en guérir un certain nombre. Mais avoir peu de malade du cancer et ne pas se faire de l'argent, aujourd'hui c'est quelque chose qui ne les intéresse pas.

Donc, on a tout un système qui faut bien comprendre. Le retour du sens va revenir de 2 manières :

 

-1)par l'échec de la médecine

-2)par le demande des gens

 

1) En matière de médecine, on se pense absolument tout puissant. On est absolument capable de tout guérir, de tout régler. On détruit toutes les maladies et il y a rien qui nous arrête. Mais ce système à une limite avec les antibiotiques. C'est à dire, la nature globalement vous pouvez la maltraiter longtemps. Elle va encaisser tout un temps parce qu'elle à d'énormes systèmes de régulations. Et vous détruisez des pans entiers de son mode de fonctionnement en pensant que c'est bien. Sans penser que ces pans entiers font partie d'un équilibre. Mais tant que vous n'aurez pas tout détruit, vous n'aurez pas les effets secondaires. Tant que vous n'avez pas tout détruit l'équilibre microbien, vous n'avez pas les effets secondaires Et maintenant on arrive à bout. De la même manière, quand dans la nature vous mettez des pesticides et des engrais pour augmenter la rentabilité, vous l'augmentez, vous l'augmentez, mais vous détruisez les sols. E t il faut en gros 80 ans pour détruire les sols. Mais quand vous avez détruit les sols par les engrais et les pesticides et bien vous vous rendez compte que vous arrivez au bout d'un système. Et on a la même chose avec les pesticides dans la nature que avec les antibiotiques et les médicaments classiques dans la médecine allopathique. Et c'est intéressant parce que ce sont les mêmes qui vendent les deux. L'industrie chimique et l'industrie pharmaceutique. C'est les mêmes.

Donc il y a tout un pan de gens sans lesquels le monde irait mieux. Sans l'industrie chimique agroalimentaire et sans l'industrie pharmaceutique, la mortalité s'effondre. C'est dramatique à dire, mais c'est comme ça. Parce que aujourd'hui, ce qui pourrait paraitre bien se retourne complètement. On à la même chose; vous pouvez déséquilibrer la nature tout un temps en obtenant un certain nombre de résultat et au bout d'un certain temps ça va être la catastrophe. Vous pouvez "pomper" la planète en "bouffant" ses réserves naturelles, ça dure un temps et après ça se retourne contre vous. Vous pouvez "foutre" du plastique partout pour éviter de payer les prix de recyclage et arriver à des matières nobles, ça dure un temps et ça se retourne contre vous. Et on est maintenant, aussi bien en matière de médecine qu'en matière d'écologie exactement au même stade des deux cotés. Et c'est ça qui est dramatique.

Parce que en matière de médecine, on a une augmentation considérable des toxiques qui à pour conséquences majeures :

                                                                                                  -l'autisme qui est la destruction des enfants (maladie toxique)

                                                                                                  -la stérilité, destruction des lignées germinales masculine et féminine            (parce que les spermatozoïdes sont très sensibles, mais les hommes résistent moins bien que les femmes. Ceci dit, avec des femmes sans spermatozoïdes, on va pas très loin!

Les toxines donnent des maladies dégénératives, les médicaments donnent des pathologies par leurs effets secondaires. Il faut savoir qu'au moins 1/3 des gens meurent des effets secondaires des médicaments. On le voit. Surtout qu'on sait que au delà de 3 médicaments ensembles, on a aucune idée de ce que ça donne au niveau des effets secondaires. On ne sait pas du tout. On a la même chose qu'avec les pesticides. On a ce qu'on appelle "l'effet cocktail". A la naissance, au cordon ombilical, on trouve 130 pesticides et toxiques. Donc les enfants sont intoxiqués par les pesticides qui viennent de leur mère. On a aussi toutes les maladies dégénératives qui sont énormes. Beaucoup de cancers qui, même si il y a toujours une base psychologique à un cancer, si vous avez pleins de toxiques, ça explose toujours plus vite, et ça va beaucoup plus vite et c'est beaucoup plus grave et beaucoup plus difficile à guérir. Et puis vous avez d'autre chose très importante comme la diminution du QI. Le QI moyen des populations a baissé de 10 points dans les 20 dernières années. Encore 20 points de plus et on ne sera plus capable d'avoir des ingénieurs, de fabriquer des avions ...Donc on n'aura plus de spermatozoïdes, on ne saura plus se reproduire et on sera devenu tous CON.

 

 

LA FIEVRE

 

Quand un enfant fait une maladie infectieuse, fait de la fièvre, c'est formidable. Une journée de fièvre, c'est trois mois de psychothérapie à l'âge adulte. Donc laisser faire. Quand vous faites de la fièvre, vous remettez en cause vos systèmes de croyance. Un système de croyance c'est quoi? C'est une attaque d'antigènes et je me défends par un anticorps. Donc j'ai trouvé une solution. Donc ça s'appelle complexe antigène/anticorps. Et comment on détruit un complexe antigène/anticorps pour éviter d'aller les déposer sur ses organes comme le rein etc...et faire des maladies auto-immunes ? On fait de la fièvre. Donc quand un enfant fait de la fièvre, c'est magnifique, ça brûle les toxiques. Quand vous avez des enfants, laissez les être malades, s'il vous plaît. Il faut 70 types de maladies pour constituer l'immunité d'un enfant. Laissez les faire quand ils ont de la fièvre, laissez les faire, surveillez, mais laissez faire, surveillez juste, le médecin ça sert à vérifier que le processus de maladie se fasse dans danger. Mais 9 fois sur 10, ça se passe sans danger.

 

 

L'AUTISME

 

On a beaucoup dit que l'autisme était lié au fait que les enfants étaient mal traités. Ce qui est complètement faux. Dans l'autisme, on a une intoxication majeure du cerveau qui rend le cerveau incapable de fonctionner. Le cerveau des autistes est tellement enflammé que les cellules arrivent juste à survivre. Mais elles ont perdu toutes leurs fonctions métaboliques, toutes leurs fonctions plutôt fonctionnelle de communication et d'information et les enfants hurlent de douleurs. Donc il y a une inflammation complète, une inflammation générale par les toxiques, une inflammation générale par les intestins. Avec une activation qui va enflammer complètement le cerveau avec une transmission aussi des métaux lourds qui se transmettent des graisses et des toxiques au cordon ombilical des enfants. On a jusqu'à 130 toxiques majeures. Donc tout ça, ça nous amène à quoi? Ca nous amène à une modification de la flore et par exemple le Clostridium donne une molécule dites l'acide propionique qui donne des troubles considérables au niveau du cerveau. Voilà l'autisme. Si on continue comme ça, l'humanité ne dépassera pas le 21ième siècle. Le QI a baissé de 10 points en Europe depuis 20 ans, les robots sont de plus en plus intelligents. Ya des fous qui nous parlent de transhumanisme. Et on va avoir, à la vitesse à laquelle on va, dans 25 ans, un enfant sur deux va naître autiste. Ca double tous les cinq ans. Faut réaliser. Dans toutes les familles, yen a aujourd'hui. On est à un moment précis de l'humanité où on est capable de se détruire. Donc faut être clair! On atteint un niveau d'intoxication de maladie chronique qui devient catastrophique. L'autisme c'est 1 pour mille de psychique et 99 pour mille de toxique. C'est que vraiment c'est du toxique.

 

L'ARTHROSE

 

 

Les causes de l'arthrose sont multiples, mais les 2 principales, qui englobent toutes les autres, sont :

- la mauvaise alimentation

- les tensions psychiques

L'arthrose peut être définie comme suit :

C'est une complication rhumatismale, qui se traduit par la dégénérescence et même la destruction complète des cartilages de certaines articulations.

Mon but est de présenter les traitements qui me paraissent les plus efficaces et dont j'ai pu personnellement mesurer la valeur. Peut être en existe-t'-il d'autres, mais je préfère ne parler que de ce que je connais.

 

Prêle en décoction

C'est un puissant reminéralisant, car riche en silice. Aide à conserver des articulations souples. 3 tasses par jour

-mettre 50g dans 1 litre d'eau

-laisser tremper pendant 8 heures (à peu près) – une nuit par exemple

-bouillir doucement 25 minutes

-infuser 15 minutes

Frictions (formule du docteur Valnet)

3 fois par jour sur les parties douloureuses. Bien faire pénétrer la préparation avec les mains en frictionnant 1 à 2 minutes. Si vous faites tout cela, vous serez étonnés des résultats.

Voici la préparation :

 

-Huile essentielle d'Origan 3 ml

(activité anti-infectieuse à large spectre très puissante avec ses phénols, alcools et terpènes, mais possède des propriétés anti-inflammatoire et analgésique)

     -Huile essentielle de genièvre 3 ml

(excellent anti-douleurs et anti-inflammatoire, permet de soulager les douleurs rhumatismales avec inflammation et douleurs      musculaires, grâce à ses terpènes)

    -Huile essentielle de cyprès 1,5 ml

( assainissante, respiratoire et tonifiante surtout pour les jambes avec ses problèmes circulatoires, varices et jambes lourdes, grâce à ses principaux composants que sont les monoterpènes et les sesquiterpénols)

            -Huile essentielle de térébenthine 6 ml

(conseillé pour favoriser le confort articulaire et musculaire. Analgésique, anti-rhumatismale et anti-inflammatoire, utile pour les douleurs arthritiques et les douleurs musculaires chroniques. La térébenthine est une substance naturelle, obtenue par distillation à la vapeur de la résine du Pin Maritime ou du Pin des Landes (pinus pinaster), et des propriétés médicinales bien connues)

-Teinture de gingembre 90 ml

(propriétés thérapeutiques et médicinales hors du commun, c'est un puissant antioxydant grâce à ses principaux actifs responsables du goût piquant du rhizome que sont les gingérols, on leur connaît notamment des propriétés anti-inflammatoires très importantes, en réduisant le processus inflammatoire)

-Alcool de romarin 250 ml

(tonifie les muscles, particulièrement recommandé à la fin de la journée après être rester longtemps debout, améliore la circulation sanguine, c'est le remède idéal en cas de jambes fatiguées.

 

Chondroïtine et glucosamine

Sont des micronutriments naturellement présents dans l'organisme contribuant au bien être articulaire. Ils participent à la préservation et à la régénération du tissu cartilagineux. Ils ralentissent également la dégénération du cartilage. Leur association permet de soutenir la mobilité et de maintenir la souplesse et l'élasticité des articulations. (3 gélules par jour, à répartir dans la journée de préférence au moment des repas)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MASCULIN/FEMININ

 

 

C'est quoi la différence entre le masculin et le féminin ?

               Le féminin c'est 2 chromosomes X

               Le masculin c'est 1 chromosome X et 1 chromosome Y

Avec une première chose, c'est que tous les hommes ont un X. Et d'une façon un peu paradoxale, c'est à dire que tous les hommes savent ce que c'est que d'avoir un chromosome X. Alors que aucune femme ne sait ce que c'est que d'avoir un chromosome Y !

Finalement qu'est ce qu'un homme ?

               -c'est tout ce que n'est pas une femme

               -c 'est tout ce que ne sait pas faire une femme

               -c'est tout ce qu'une femme ne connait pas

Parce qu'il y a une sorte de mystère dans le Y. Très souvent on se rend compte que les hommes ne comprennent pas comment fonctionnent les femmes. Parce que le mode de fonctionnement féminin est beaucoup plus complexe. Et que pour les femmes, le mode de fonctionnement masculin est un mystère absolu ! Donc il y a 2 mystères !

Le rôle du masculin va être de plus en plus être important avec les années. Le féminin, on le sait c'est ce qu'il y a de plus solide. C'est pour cela que les femmes malgré leur aspect fragile :

          -sont beaucoup plus résistantes au stress

          -vivent en moyenne huit années de plus que les hommes

          -en cas de conflit de couple, ce sont les hommes qui souffrent le plus

          -d' après certaines études un certain nombre de femmes se nourrissent du conflit de couple

           -il y a une résistance particulière qui est liée probablement au doublage du chromosome X

          -qui est aussi lié aux capacités qu'ont les femmes de parler, de discuter d'échanger, qu'ont beaucoup moins les hommes qui en cas de conflit les met en beaucoup plus grande difficulté. Comme ils n'ont pas la possibilité d'échanger sur leur difficulté, ils se trouvent plus rapidement en conflit en isolement et plus rapidement en risque de « disjonction » en matière de conflit.

 

Dans le rapport masculin/féminin, au niveau du transgénérationnel, il y a un rôle très important du masculin, puisqu'on sait que la disparition du masculin à trois générations de suite donne avec un risque très élevé des psychoses. Le masculin à un rôle de différenciation au niveau de la forme et de l'orientation. Le féminin va donner une forme d'abondance mais non structurée. C'est le masculin qui va donner une fonction de structuration. L'absence de structuration aux trois générations de suite ça donne une psychose. C'est à dire que vous ne savez plus ce qui est vrai ou ce qui n'est pas vrai, vous ne savez plus ce qui est de l'ordre de la réalité, ou ce qui est de l'ordre de l'imaginaire et là vous sortez du réel pour rentrer sur un plan délirant.

Le masculin est très important au niveau de la structuration de génération en génération. Et si on pouvez imaginez le féminin comme étant une chaîne de production linéaire de « saucisses » : le masculin va couper régulièrement pour faire des morceaux qui soient distincts des morceaux précédents. Alors que le féminin va avoir tendance à faire des morceaux qui soient semblables aux morceaux précédents. Ce qui est une des plus grande cause de pathologies puisque si vous êtes comme vos parents vous avez de grandes chances de tomber malades. Et vous serez en bonne santé si vous êtes différent de vos parents. Donc il y aura ce rôle fondamental du masculin dans le sens de « couper le lien » avec les ascendants.

Monsieur Aldo NAOURI (pédiatre et spécialiste des relations intra-familiales) disait : »le père c'est celui qui va intervenir en tranchant le lien entre la mère et l'enfant pour permettre à l'enfant de commencer à exister. Et beaucoup de pathologies sont liées au fait que ce rôle masculin n'est pas assez jouer suffisamment. Soit que l'homme ne le fasse pas soit qui ne lui soit pas autoriser de le faire. Ce qui est une situation très très fréquente. Ce masculin apparaît avec les générations avec l'histoire de l'humanité.

Il a un chromosome Y qui lui est très spécifique qui n'est pas connu du X. Et il a un X aussi. Ce qui est très intéressant parce que toute femme a un X qui lui vient de sa mère et un X qui lui vient de son père. Donc une partie de son féminin vient de son père. Et si on regarde un petit peu la biologie, elle nous pose des questions. Par exemple, le principe de l'instinct maternel, qui correspond à un gène qui est porté par le chromosome X, mais le X issu du père et pas le X issu de la mère ! Une femme a l'instinct maternel et ça lui vient de son père, étonnement général ! Ca lui vient du X qui est plutôt féminin que masculin, mais les hommes l'ont aussi mais le X qui a transité par le père.

                                     « être un couple c'est résoudre à deux les problèmes qu'on aurait pas eu tout seul »

C'est tout à fait vrai

 

« un couple ça sert pas à être heureux, ça sert à générer des crises » disait le psychologue Yvon DALLAIRE

 

Quand il y a un problème comment cela se résout ?

                    La difficulté n'est pas le problème mais comment il va se résoudre. Les couples tiennent bien quand les deux contribuent à la résolution. Et quand c'est toujours le même ou la même qui contribue à la résolution et bien à terme cela n'ira pas.

 

Quand il y a une difficulté, qui bloque et qui résout ?

                           Et si il y en a un qui bloque et l'autre qui résout, le couple n'ira jamais très loin.

                           Si la réponse c'est : « c'est relativement équilibré des fois c'est moi des fois c'est lui, des fois c'est moi des fois c'est elle, là le couple va pouvoir évoluer.

 

"Dans l'amour on ne fait qu'un, mais lequel?"

Oscar WILDE

 

Donc si yen a qu'un, y a pas de couple. C'est l'altérité, la différence et la confrontation c'est à dire le conflit qui fait qu'il y a un couple. Quand tout le monde est toujours d'accord, y a pas de couple, y a pas d'évolution.

 

L'IMMUNITE

 

L'immunité est un domaine où la médecine biologique et la psychanalyse utilisent le même terme : c'est à dire le Soi et le non-Soi. En immunologie médicale, l'immunité c'est le Soi. Qui je suis ? Quel est mon groupe sanguin ? Quels sont mes groupes HLA ? (ce sont les groupes que l'on utilisent par exemple, quand on parle de donneur compatible pour le rein pour les greffes, car il faut avoir des HLA le plus proche possible pour éviter le rejet). Quels sont mes autres groupes tissulaires ? Quelles est ma structure immunitaire ?(c'est à dire quels sont les antigènes qui sont de moi et quelles sont les choses qui ne sont pas de moi?). Le corps apprend à reconnaître ce qui est Soi et ce qui n'est pas Soi.

Le système immunitaire est composé essentiellement de cellules qu'on appelle immunité cellulaire avec les lymphocytes B et T, puis les macrophages puis tout une série de cellules immunitaires. Donc d'un coté l'immunité cellulaire et de l'autre l'immunité humorale, c'est à dire qui est dans le sérum avec des anticorps qui vont vous permettre de vous défendre et tout une série de molécules très complexes.

Globalement la mémoire immunitaire est gérée par les cellules B et T lymphocytes. Les B représentent l'immunité infantile et les T représentent l'immunité adulte. Et quand on fait un typage lymphocytaire on voit bien si la personnalité est à prédominance de type infantile avec une prédominance de B lymphocytes ou à prédominance de type adulte avec des T lymphocytes.

Les cellules, les lymphocytes sont la mémoire de vos expériences. On a ce qu'on appelle des lymphocytes à mémoire, qui sont en quelque sorte votre bibliothèque où vous savez ce qui est bon et pas bon pour vous, ce que vous avez pu rencontrer, ce que vous avez pu faire etc. Ce sont des lymphocytes à mémoire.

Il y a d'autres cellules qui sont importantes aussi qu'on appelle les histiocytes. Ce sont des apprentis ! Ils ne connaissent rien et ne savent pas ce que c'est. Donc des innocents qui vont rencontrez des trucs qui ne connaissent pas et face à des situations nouvelles qu'ils vont rencontrer, ils vont apprendre. Dés que ces histiocytes innocents deviennent compétents, ils vont donner leurs compétences aux lymphocytes qui vont les mémoriser et préparer à se défendre.

Le début de l'allergie c'est : je ne sais pas ce qui est dangereux ce qui n'est pas dangereux. Plus vous stérilisez, plus vous nettoyez plus vous risquez de déclencher des allergies. Symboliquement le poil de chat c'est le féminin libre qui vous ouvre au monde. Sur des symboliques on peut s'allergiser à des choses. Parce qu'on n'a pas vécu l'expérience jusqu'au bout. D'où l'intérêt de vivre ses expériences soi même jusqu'au bout pour constituer sa véritable immunité pour être véritablement soi même. Dans les allergies qui sont le début de l 'immunité, on a tout le processus d'un passage plus loin avec ce qu'on appelle les T17 qui sont l'ancrage profond des allergies. Et on a aujourd'hui des allergies qui étaient entre deux guerres les principes des allergies comme le rhume des foins le coryza, c'étaient des curiosités. Si vous regardez les cours de médecine des années 50, c'étaient des curiosités dont on parlait à la fin de certains cours de pneumologie ou de dermatologie. Parce que yavait quelques cas, 0,1% de la population avait des allergies. Et puis avec la survenue des antibiotiques et de l'hypothèse hygiéniste c'est à dire plus vous stérilisez plus ça devient dangereux. Il faut pas vivre dans des situations de mauvaises hygiènes, il faut qu'il y est toujours un peu de microbes pour maintenir une bonne stimulation. Et donc plus vous stérilisez plus y a des allergies. Donc on voit monter aujourd'hui 30% d'allergies et on pense que 70% de la population va devenir allergique dans les années qui viennent. C'est la mise en immunité qui est « loupée ». Donc en fait on sait pas, le T17 ne sait pas vraiment qui est dangereux, on va s'énerver. On va lancer le système avec l'histamine avec les systèmes allergiques, on va déclencher soit de l'asthme soit des maladies ORL soit des maladies cutanées. Parce que on va mettre : »oh la la ! Je sais pas ce qui est dangereux, donc je vais juste capter ». C'est comme un petit enfant qui à peur du bruit qui à peur de tout en fait. Un petit enfant de 6 mois va sursauter va pleurer va se cramponner. C'est normal parce qu'il ne sait pas encore ce qui est dangereux. Il va l'apprendre un peu a la fois aussi avec sa thyroïde. Ca c'est la base de l'allergie.

Alors après, ça se met en place et vous mémorisez dans les lymphocytes de type T. Et vous allez pour agir, sécréter des anticorps. Donc y a un truc qui arrive de l'extérieur qui est un antigène, c'est à dire c'est contre mes gènes. Et c'est une molécule, un élément, une information, on peut dire aussi une structure moléculaire que vous ne connaissez pas et que votre corps n'a pas identifier comme vous appartenant à vous, dans ce cas de cet apprentissage à la fois de l'extérieur et de l'intérieur.

Petite explication.

Dans le cas de cet apprentissage, y a un antigène qui arrive et qu'est ce qui se passe ?

« on va l'attraper, le capter, on va le faire rentrer dans une cellule qui, est souvent un macrophage ; qui va le manger, le décortiquer, et va le présenter aux lymphocytes pour dire « tu le prends ? Tu le prends pas ? Tu le connais ? Tu le connais pas ? Donc faut qu'on réagisse. Donc on va l'identifier, voir s'il est dangereux ou pas et fabriquer des anticorps pour l'attaquer s'il est dangereux. Donc les lymphocytes à mémoire vont fabriquer des anticorps et le système de défense se met en route avec les macrophages qui se déplacent, les lymphocytes qui sécrètent des anticorps et tout un système de molécules de chaîne qui s'appelle le complément et l'attaque se fait ! Donc une attaque normale c'est ça.

C'est ça l'immunité, qu'est ce qui est moi ?, qu'est ce qui n'est pas moi ?.

Dans ce cadre là, les infections sont très importantes parce que les infections et les microbes c'est aussi l'occasion de faire des entraînements. Et chaque fois que vous avez une infection, elle sert à venir entraîner votre système immunitaire pour savoir ce qui est vous et pour savoir ce qui n'est pas vous.

Donc les infections sont à la fois des expériences et des apprentissages. D'où le rôle absolument fondamental des microbes extérieurs qui sont là pour à la fois nous permettre d'expérimenter ce qui se passe et d'appendre les choses. Et les enfants sont en permanence en train de rencontrer le monde extérieur par l'intermédiaire des microbes qui sont des entrainements comme la bagarre dans la cour de récré ou dans le bac à sable, ou la bagarre avec les frères et sœurs. "En permanence je me confronte à l'autre et c'est en me confrontant à l'autre que je vais savoir qui je suis moi à l'intérieur".

Donc vous avez les microbes qui sont absolument fondamentaux. Et nous avons toutes ces maladies que font les petits enfants.

D'abord tous les rhumes : le nez et la gorge sont le laboratoire d'analyses. C'est le premier laboratoire d'analyse des corps étrangers. Alors l'enfant met tout à sa bouche pour analyser le monde. Qu'est ce que vous faites avec la tétine quand elle tombe par terre ? Les très anxieux prennent la tétine, la mettent dans un sac stérile, ouvre une autre tétine stérile et remettent la tétine dans la bouche. Et c'est comme ça qu'on a des allergies, des infections, une mauvaise immunité. La bonne technique c'est : elle tombe par terre, la maman la frotte sur son pantalon, elle la suce un coup pour qu'elle soit propre et la remet dans sa bouche. Ca c'est la meilleure méthode, car on a gardé un peu de microbes qui étaient partout mais pas trop. On a mis un petit peu des bons microbes de la bouche à maman et avec des enzymes pour aider, et on remet ça dans la bouche, nouvelle expérience, ça c'est la meilleure technique. De même on sait que les enfants qui dorment dans des peaux de bête ont une meilleure immunité, parce qu'il y a pleins d'antigènes dans les peaux de bête. Donc il va s'entraîner avec des antigènes qui sont pas des antigènes dangereux . Ce sont du mouton, de la vache, de la chèvre, ça c'est un des meilleurs moyens pour avoir des enfants qui ont une bonne immunité. C'est pour cela que les enfants font pleins de maladies infantiles. Il faut 70 maladies pour créer une immunité ! Toutes ces maladies sont très très importantes parce que ça fait de l'entraînement perpétuel. Et la médecine surveille, vérifie que ça soit pas trop grave, et tant qu'il y a un peu de température, on laisse faire. Les parents sont attentifs, le médecin assure la sécurité, il est là pour vérifier que ce n'est pas dangereux. Et les antibiotiques ça sert à sauver la vie. Parce que par le passé les gens avaient vite fait de mourir d'une pneumonie, d'une otite d'une bronchite. Heureusement aujourd'hui la médecine ça sert à ça. Mais la médecine ça ne sert pas à protéger de tout, ça sert à protéger des vrais dangers. Le travail du médecin c'est souvent d'examiner pour évaluer le danger. Et pas de prescrire des antibiotiques pour qu'on puisse aller travailler ou aller à la crèche. Y a des fois on ne peut pas faire autrement, mais attention avec les antibiotiques, pas trop.................................

Chaque microbe, chaque infection, chaque rencontre avec un extérieur porte en soi une symbolique. Qui fait que, chaque fois que vous rencontrez un microbe, c'est comme si vous rencontriez une problématique, un être humain, une difficulté, et que vous apprenez à vivre la difficulté. Chaque microbe correspond à un type de problématique. Chaque microbe correspond à un apprentissage.

 

 

LA PEUR

 

Qu'est ce que la crise peut générer comme peur ?

Aujourd'hui nous vivons dans la peur. Cette peur est omniprésente, la télévision nous fait peur, toutes les informations on ne sait pas comment les triées, et bien sûr, l'insécurité générale parce que nous ne savons pas le futur.

La peur, c'est une émotion qui nous permet de nous adapter aux situations. Donc la peur, si il y a danger, elle va me permettre de faire face. Mais là dans cette crise, c'est une peur diffuse. C'est une peur qui ne nous permet pas de savoir : « qu'est ce que je peux faire ? » Nous n'avons pas de clé concrète et pour nous même déjà c'est compliqué ! Et face à nos enfants souvent nous ne savons pas trop bien comment faire, comment les aider face aux peurs et aussi aux anxiétés.

On sait aujourd'hui qu'il y a une explosion des troubles anxieux, des dépressions, des tentatives de suicides. C'est très difficile pour beaucoup de gens, pour les adolescents et pour les enfants. Donc évidemment, c'est contrasté. Il y a des enfants et des adultes qui vont très très bien, et puis il y en a d'autre qui vont beaucoup moins bien. Mais c'est clair que nous avons tous à faire avec un certain niveau d'anxiété.

Concrètement, il y a beaucoup d'informations quand on ouvre les chaînes de télévision, les journaux, les radios. On a toujours le même type d'informations, et finalement :

          Quels sont les modes d'adaptations ?

          Quels sont les processus mentaux qui vont se passés ?

          Quelles sont les options aussi ?

Simplement, déjà réaliser que cela génère de l'insécurité. En fait il y a toute une gradation dans la peur :

          -il y a la peur d'un danger physique qui arrive vers moi et tout de suite je réagis

          -ou bien il y a la crainte, c'est à dire je n'ose pas faire quelque chose, on a l'angoisse qui est toute réservée à l'intérieur parce qu'il y a des émotions à l'intérieur mais on les réprime et on ne sais pas quoi faire avec. Et parfois un peu excessive parce que on ne sait pas comment se préparer.

          -il y a l'insécurité, juste une base d'insécurité. C'est important de mesurer aujourd'hui. Les scientifiques pensent que on sait tromper quand on était avec un modèle où il y a l'amygdale dans notre cerveau, qui est cette petite structure qui réagis face au stress. Notre regard ou nos oreilles perçoivent un danger et du coup, ça déclenche la réaction de stress, agression, fuite ou immobilisation. Aujourd'hui ce que les scientifiques pensent, c'est que en réalité, la peur, l'anxiété seraient le mode par défaut du cerveau humain. C'est à dire que nous sommes construits pour être dans une certaine crainte de base,comme tous les mammifères, y a pas que les humains qui sont construits comme ça ; ça veut dire que on a besoin de trouver grâce à nos sens, grâce aux interactions, de la sécurité autour de nous.

Nous avons cette facilité à l'anxiété et forcément quand elle est alimentée par des informations dramatiques tout autour, c'est compliqué ! Nous cherchons de la sécurité

Attention ! Car quand on cherche de la sécurité, on va en général chercher quelqu'un de fort qui nous protège. Ca c'est ce que l'on a apprit quand on était petit. Donc quand on était enfant, quand on avait peur, on allait vers les parents pour qu'il nous protègent. Et donc ça pourrait être une tendance de quand j'ai peur, je vais vers cette personne qui va me protéger alors je vais me soumettre à cette personne. Quand la peur devient trop forte, quand l'amygdale est trop sollicitée, quand nous sommes sous stress, on va réagir de plusieurs manières différentes. Soit dans l'agression, et donc, on voit des enfants qui deviennent agressifs, tendus. Et surtout pendant les confinements, y a eu beaucoup de conflits dans les familles, parce que les enfants devenaient agressifs et les parents aussi ou dans l'intérieur des couples. On a cette charge de stress à l'intérieur et du coup « Paf ! » on part à agresser, accuser l'autre etc.

Si on ne peut pas par agresser, on peut aussi fuir. Mais là dans la situation, on ne peut pas fuir la situation, on n'est coincé finalement. Et donc il reste la dynamique de figement, l'immobilisation. Dans la réaction d'immobilisation, de figement, il y a plusieurs zones du système nerveux qui prend en charge cette réaction, qui va être le nerf vague dorsal qui va être activé. Et donc, lorsque nous sommes en nerf vague, nous sommes comme en protection de nous même et pour se protéger, et bien tout ralenti dans notre corps, notre rythme cardiaque ralenti, tout notre métabolisme ralenti, on se met en protection. Mais quand la situation est vraiment trop traumatique alors on va faire ce qu'on nous demande on va se mettre à obéir. Donc si nous voyons nos enfants obéir excessivement, devenir vraiment ultra obéissant, et bien, ce n'est pas une si bonne nouvelle que ça. Quelqu'un qui devient ultra obéissant, qui anticipe même les demandes des autres, ça peut être quelqu'un qui est juste terrorisé par la situation.

Alors comment faire ?

Déjà réaliser qu'il y a forcément une certaine chape de peur et de crainte et d'anxiété. Et du coup, que faire face à l'anxiété ?

L'anxiété, elle nous mène à nous poser des questions. Donc l'utilisation constructive de l'anxiété, ça va être de poser des questions. D'aider un enfant à se poser des questions, aider un adolescent à se poser des questions. Permettre à toutes les personnes qui nous entourent de se poser des questions. Parce que cela nous aide à retrouver à l'intérieur notre propre chemin, retrouver notre autonomie. D'autre part, il nous faut retrouver de la connexion avec autrui. Parce que ce dont nous avons besoin pour calmer la peur, ça n'est pas d'être protéger. C a c'est l'illusion que nombres de parents ont. Quand mon enfant à peur, je le protège. Oui bien sur, on protège un bébé on protège un nourrisson. Mais en dehors de ça, il ne faut pas protéger au delà de ce dont l'enfant à besoin. Parce que sinon il se dit : »j'ai besoin qu'on me protège, ça veut dire que je suis nul, ça veut dire que je suis pas capable de faire face par moi même ».

Donc quand on a peur, on a surtout pas besoin de protection, on a besoin de pouvoir personnel. Donc ce que nous allons faire avec nous même ou avec nos enfants, c'est pour les aider face à la peur à l'anxiété, retrouver du pouvoir personnel.

De quoi je suis capable ?

Qu'est ce que je peux faire ?

Il y a toutes sortes de situations qui peuvent nous redonner du pouvoir personnel. N'importe quelle création, que ce soit une peinture, un dessin, une sculpture, un écrit, un poème, une musique, je crée quelque chose, je me sens avoir du pouvoir. Le fait de bouger dehors, de grimper aux arbres, de courir, de faire des choses avec son corps, là on se sens au pouvoir de son propre corps, et donc ça restaure le sentiment de pouvoir.

Malheureusement, les jeux vidéos donnent ce sentiment de pouvoir, c'est aussi pour ça que y a cette augmentation dramatique d'addictions aux jeux vidéos de la part des adolescents et pas seulement les ados  d'ailleurs ! C'est surtout dans ces moments là ou on se sens tellement impuissant face à cette situation mondiale. On se dit : « je peux rien faire ! Je me sens impuissant ! ». Le jeu vidéo nous propose de nous sentir puissant. Il nous dit : « tu peux tuer tout le monde, tu peux construire des villes, tu peux faire ceci, tu peux faire cela ! » Et du coup, on s'engage là dedans. Ce qui serait intéressant, c'est de retrouver une puissance personnelle sans avoir recours aux écrans, parce que évidemment les écrans ne nous permettent qu'une puissance virtuelle et non une vrai puissance à l'intérieur.

Il y a aussi tout ce qui est de l'ordre de trouver sa place, de trouver une responsabilité. Qu'est ce que je peux faire concrètement pour aider mes proches, pour aider quelqu'un ? Ca peut être porter les courses d'un vieux monsieur par exemple, quelque chose que je fais pour autrui ou je mes sens un sentiment de responsabilité et j'ai une place dans la société, ça aussi cela donne un sentiment de pouvoir.

Et puis, l'autre chose qui nous aide à faire face à la peur, c'est la connexion. Se sentir en lien avec autrui, en relation avec autrui. Donc comment faire en famille ou avec nous même ? Et bien, c'est augmenter la connexion avec nos proches, développer notre autonomie, notre sentiment de pouvoir personnel et continuer de poser des questions et de nous poser des questions.

En fait, on s'est retrouvé depuis plusieurs mois, depuis plus d'un an et demi, finalement dans des situations qui mettent en échec tous ces principes d'adaptations. Parce qu'on a, à la fois, un isolement ou y avait une interdiction pour les enfants et pour les adultes de communiquer les uns avec les autres. Mais en même temps ce sont des contraintes. Et c'est important de ne pas donner trop de pouvoir aux contraintes.

Les contraintes sont là, et malgré tout, c'est vrai notre liberté de bouger, d'aller rencontrer autrui, à été limitée. Mais du coup, pour que ça n'altère pas ma santé psychique, pour que cela n'altère pas la santé psychique et physique des enfants, il est important de mesurer combien c'est important et de voir ce que nous pouvons mettre en place comme facteur de protection pour pallier à ces déficits. C'est vrai que les enfants à l'école avec leur masque ont réduit leur possibilité de communication avec les autres. Mais quand on voit même au niveau des adultes, la difficulté, c'est que justement on cherche à dialoguer, à réagir, à comprendre, et on cherche aussi à se fier à quelqu'un qu'on considère comme étant fort. Et toute la difficulté, c'est quand tout le monde commence à douter de la validité des informations, on se demande ce qui est vrai, ce qui n'est pas vrai !

C'est très important de douter. Parce que c'est le doute qui nous rend profondément humain et quand on a des croyances absolues (« ah ! Oui je suis sûr de ça »), en ce moment surtout, c'est difficile d'être absolument sûr. Et donc c'est vraiment important de cultiver le doute. De manière générale, la vie est complexe et l'intelligence, elle se nourrit de la complexité. Donc parfois, parce qu'on a peur, parce qu' on est insécure, on se dit : »oui, tout ce qu'il dit là est vrai ! » Et bien non, ça va un peu trop vite. La situation aujourd'hui elle est mondiale donc elle est forcément extrêmement complexe. Et donc pas à pas, vérifions les informations, cherchons à comprendre, cherchons à donner du sens. C'est vraiment important. L'humain à besoin que les choses aient du sens. Et si on se contente de choses trop rapides, du coup, on se prive de cette recherche. Les enfants ont besoin vraiment de développer leur intelligence. Nous avons tous besoin de nous développer et donc de cultiver le doute, le questionnement et « fouillez » les informations. On a la chance d'avoir internet. C'est vrai ya trop de choses, mais en même temps, c'est utile de ne pas se nourrir à une seule source d'informations mais de rechercher, de penser par soi-même. C'est ça le défi aujourd'hui ; est ce que nous pouvons continuer à penser chacun par nous même, avoir une pensée relativement autonome ?

La notion de la pensée autonome est mis à mal par la notion de la censure par internet. Et c'est vrai que la solution c'est peut-être justement de rester dans le doute, dans l'adaptabilité, allez chercher les informations, ne pas croire sur parole tout ce qui nous ai dit. Dans l'adaptabilité, essayons de douter, essayons de nous renseigner, de se poser les bonnes questions sans avoir peur de ne pas forcément respecter ce qui se dit de façon à garder notre autonomie de penser.

(extrait de la conférence de Isabelle Filliozat)

 

LE SYSTEME DIGESTIF

(Extrait de la conférence du docteur Philippe DRANSART)

 

Le système digestif, qu'est ce que c'est ?

 

Le système digestif, c'est ce qui va nous permettre de grandir et de maintenir en vie, en nous appropriant des êtres et des choses, qui ne nous appartiennent pas.

 

Se rappeler que les Indiens d'Amérique avant de manger le bison, commençaient par remercier l'âme du bison d'avoir accepter de se sacrifier, de sacrifier sa propre expérience de l'existence pour les nourrir. C'est comme, remercier la nature pour ce qu'elle nous offre, nous mettrait dans une position d'esprit peut-être un peu plus juste, envers non seulement les équilibres naturels mais aussi envers les relations humaines.

 

La digestion, donc, c'est le défi de faire nôtre, ce qui n'est pas nous, et de pouvoir se dire : « ça oui, ça me correspond ! Ça non, ça ne me correspond pas ! »

 

Si on sort un peu de la dimension alimentaire, la nourriture, pour étendre cela à tout ce qui nous nourrit en général, que ce soit la lecture, la culture, la musique, les réflexions et les expériences de vie bien sûr, vous voyez que l'enjeu de la digestion finalement est considérable. Souvent, dans nos expériences de vie, nous nous approprions des situations qui ne nous appartiennent pas, qui ne sont pas les nôtres. Mais nous nous les approprions parfois, au point de nous rendre malade, comme si l'image que nous avions de nous était identifiée à cette situation. Où inversement, nous passons à coté des choses qui auraient pu nous aider.

Cela résulte d'un choix dont nous ne sommes pas conscient, un choix qui découle de l'idée que nous nous faisons de nous mêmes, de qui nous sommes, et de ce que nous voulons, de ce que nous désirons. Alors, au départ, il y a un désir sans fin :

« je vois une pomme, je croque dedans, je l'ai dans la bouche, je l'avale, c'est pas bon, je la recrache, ou encore c'est bon, je l'avale mais ça se révèle toxique à long terme, sauf que je m'en rend pas compte tout de suite ! Où alors c'est pas bon, mais on me force à l'avaler ! (voir souvenir d'enfance) ».

Nos espérances de vie, c'est un peu ça, nous sommes quelque fois obliger « d'avaler » certaines situations dans lesquelles nous ne nous reconnaissons pas. Donc, la digestion va nous parler de nos expériences de vie et de la manière, non seulement dont nous allons les intégrer, mais aussi les transcender pour nous construire.

 

Sur le plan pratique, ça commence par les lèvres. C'est le premier contact. Nos lèvres nous servent à gouter la vie et à dire les choses. Elles ont ce double aspect. Donc, elles sont le premier contact de ce que nous portons à la bouche, à la découverte du monde, comme elles sont le contact actif de l'enfant à sa mère. Et en ce sens, elles nous parlent de l'accueil que nous réservons à la vie qui se présente à nous, et sur le plan génital, nous parlent aussi de l'accueil. Donc, ces lèvres seront soit ouverture et sensualité, soit fermeture et crispations. Elles vont évoquées notre réceptivité ou d'autres réserves face au plaisir de la vie, voire leurs crispations qui résultent parfois d'une culpabilité ou souvent d'une déception envers le goût de la vie et de ses plaisirs.

L'enfant découvre le sein de sa mère et quelques mois plus tard, il va apprendre à se servir de ses lèvres pour s'exprimer et se faire comprendre. Ne serait ce que par le premier NON qui va marquer l'affirmation de sa propre volonté et donc de qui il est.

Pour l'enfant commencer à dire NON, c'est commencer par dire JE. Ce que JE veux. Il y a quelque chose là d'une affirmation de soi. Et en prolongeant le mouvement de la langue ; les lèvres vont modulées la finesse de l'expression, en jouant sur la rétention, la propulsion du souffle.

Petite remarque clin d'oeil : quand vous épelez l'alphabet à haute voix, vous remarquez que 3 lettres requières leur fermeture préalable afin de pouvoir être pleinement exprimée :

          B comme bébé

          M comme maman

          P comme papa

 

Donc ces 2 aspects, intégrés et exprimés sont comme les 2 piliers de l'expérience humaine, goûter la vie et dire les choses. Cela évoque aussi la relation que nous avons envers nos émotions et, ainsi, les lèvres vont nous parler de nos émotions, de nos désirs et de notre faculté à les exprimer :

-les lèvres fermées vont évoquées une personne qui contrôle ses émotions et qui garde pour elle tout ce qu'elle pense.

-à l'inverse, les lèvres ouvertes vont évoquées la sensualité et le goût de vivre. Elles sont un signe d'ouverture et de sociabilité. Et les lèvres ouvertes ont davantage tendance à pardonner. Elles sont souvent un signe de confiance, de bienveillance et de générosité.

-les lèvres sèches vont témoignées plutôt d'une intériorité et d'une difficulté à dire son émotion.

-les lèvres crevassées peuvent témoigner de la douleur qui résulte d'une difficulté à nous ouvrir, non pas tant à l' autre qu'a nos propres désirs.

 

 

La bouche, en général, nous parle de la saveur de la vie. C'est ainsi que les expériences désagréables que l'on rumine peuvent nous laisser un goût amer, tandis que certaines choses ne seront pas à note goût. Et quand la métaphore ne peut se dire, elle devient réalité. La bouche peut s'enflammer ou devenir acide et favoriser une acidité intérieure autant moral que physique. Blanche comme le muguet surtout chez l'enfant, elle est le reflet d'une colère qui est à la fois non dite et ravalée. Et au premier contact avec l'aliment, la bouche va nous dire si c'est bon ou pas. Et si le goût est anormal, nous le recrachons aussitôt à condition que notre conscience soit assez présente à ce qui se passe.

Dans les glossites, par exemple, c'est comme si notre cerveau était en colère contre notre bouche. L'inflammation témoigne de la colère, c'est comme si notre glossite nous disait : » c'est pas bon mais tu la avaler quand même ». Et dans une chimiothérapie, par exemple, les glossites sont fréquentes et elles le sont davantage encore chez les personnes qui sont réticentes à des traitements de chimiothérapie.

Un petit mot à propos des pertes du goût et de l'odorat qui sont fréquentes après un rhume et surtout pendant le Covid, et qui nous parlent d'une perte momentanée de notre goût de vivre. Il y a un lien particulier entre le Covid et la perte de la joie de vivre. Ce Covid se manifeste par cet anosmie, cette perte de l'odorat et du goût qui témoigne d'une perte momentanée du goût de vivre ou de la joie de vivre.

 

La langue, est un muscle doté de capteurs qui vont compléter ceux des fosses nasales pour nous informer sur l'odeur et le goût des aliments lors de la mastication. Mais c'est surtout un organe en relation à la parole. Et la langue va évoquer l'habilité à dire les choses, à trouver les mots justes : « l'avoir sur le bout de la langue ! Tourner 7 fois sa langue dans la bouche ! Avoir une langue bien pendue ! Etc. » Et cette langue peut être enflammer par exemple, lorsque nous sommes en colère contre nous de ne pas avoir su dire les choses de manières adéquates. Dans la glossite, il y a cette double idée d'une chose que je n'arrive pas à avaler et d'une chose que je n'arrive pas à dire, je ne sais pas comment le dire !. Il y a aussi des personnes qui se mordent la langue ou la joue, et le fait de se mordre la langue ça peut être comme une sorte d'efforts inconscients pour s'empêcher de dire quelque chose, pour empêcher une parole de sortir. En homéopathie, il existe un remède tout à fait intéressant pour ça, qui est l'acide nitrique, nitricum acidum, qui est le remède pour ces personnes qui ont tendance à se mordre la langue ou l'intérieur de la joue. On sait de ce remède, que c'est un remède qui correspond bien à des personnes qui sont rancunières et qui ruminent, qui gardent ça en elles et du coup, elles n'arrivent pas à le dire, à l'exprimer.Donc la personne se retient de dire son ressentiment, d'exprimer sa colère ; ça peut aussi se manifester par des aphtes qui sont des petites ulcérations à l'emporte-pièces qui vont témoignées d'une colère acide que nous retournons contre notre propre langue faute de pouvoir l'exprimer. Et à un degré le plus, un cancer de la langue peut se développer en général sur les bords c'est à dire au contact d'une dent malade le plus souvent. L'aspect de la langue c'est un peu la face visible de l'iceberg, car il renseigne beaucoup sur l'état digestif de la personne.

Les dents sont un processus d'appropriation et de décision : « croquer la vie à pleines dents ! Avoir une dent contre ! Serrer les dents ! » Et au début et à la fin de la chaîne digestive, si nous avons les dents qui sont au début dans l'appropriation et le foie qui est à la fin de ce circuit digestif, et bien ces 2 organes en fait, vont nous parler de la même chose. A savoir, notre capacité de nous approprier notre existence. Et nous approprier notre existence, ça passe d'abord par une décision. Donc les dents sont en rapport avec une décision ou la difficulté de prendre une décision. Il y a au niveau des dents un désir de s'approprier par la force et quand on ne peut pas obtenir quelque chose par la douceur de la langue et de la parole, il reste les dents qui symbolisent ici la détermination et un peu la violence du geste.

 

 

 

LA SYMBOLIQUE DES CANCERS, VIE DES CELLULES

ET QUÊTE DE SENS

(extrait de la conférence du Docteur olivier Soulier)

 

On a 9 fois plus de cancers maintenant malgré les progrès, donc on a pas compris les aspects toxiques et on a probablement aussi pas compris les aspects psychologiques. Hippocrate disait : »le cancer, c'est une maladie du mode de vie ».

Donc soigner sans comprendre le mode de vie, c'est compliqué !

Le cancer est une maladie qui est fortement différente des autres maladies parce qu'elle est globalement faite pour tuer. Il faut se poser une question très simple. Si on part de l'idée de dire que le résultat c'est le but, si le but du cancer c'est de tuer, c'est que le but c'est de mourir. On se dit : »mais comment on va faire pour soigner le cancer ? ». Tous les labos, puis pleins de gens disent : »voilà, j'ai trouvé la raison des cancers, l'origine des cancers ». On est dans une idée globale. Le « Graal » du cancer c'est la mort. Quand le cancer se met en route, ça veut dire que vous devez mourir et que la chose juste, c'est de mourir. Sans vous choquez, je nuance mes propos.

Quand le cancer démarre, c'est qu'il y a quelque chose qui doit mourir en vous ! Et la question, c'est : qu'est ce qui doit mourir ?

Le cancer est toujours mortel, mais vous n'êtes pas obliger d'aller dans la tombe avec ! Vous pourriez identifier ce qui doit mourir en vous et accepter que cette partie de vous, meure, pour ne pas aller dans la tombe avec ! Bien sûr, la chimio, les traitements modernes vont vous donner des possibilités supplémentaires, elles vont vous « gagnez du temps ». Mais vous n'avez pas régler le problème. Les gens qui ont eu des cancers et qui n'ont pas guéri, c'est parce qu'ils n'avaient pas aborder le problème de fond. Ils ont vécu longtemps avec les médecines traditionnelles, allopathiques ou différentes, gagné du temps. Donc il y a une partie de vous qui doit mourir parce qu'il ya une autre partie de vous qui ne fonctionne pas bien. Et une autre partie qui doit vivre, qui veut vivre au travers du cancer.

Il y a un moment ou, quand toutes les techniques de maladies ont toutes les unes après les autres été épuisées, on arrive à l'arme fatale, au maximum, l'auto-destruction.

L’Alzheimer, c'est une forme d'auto-destruction de la conscience pour s'échapper dans une conscience autre à la fin de la vie. Toutes les maladies chroniques sont des maladies de : »je n'arrive pas à être moi-même, et je tourne en rond, je souffre ... » Dans le cancer, y a un moment où le corps dit : »bon ça suffit la maintenant, on s'arrête, ça va vraiment plus ». Tous les messages qui sont arrivés avant n'ont pas été entendu, toutes les autres possibilités n'ont pas été entendu. : »je prends la grenaille, je la dégoupille, je la jette au milieu, tu fais quoi maintenant ? » C'est compliqué de dire ça à quelqu'un qui à un cancer. Tous les gens qui ont guéri du cancer, ils vous disent tous la même chose : »je ne suis plus le même qu'avant, je ne vois plus le monde de la même manière ».

Imaginez :

Le corps, c'est une société. Dans la société, y a toute une série de cellules qui vont faire des petits groupes qui ont chacun une fonction. Et cette fonction, elle est là, et elle coopère avec d'autres fonctions qui sont d'autres organes. Et l'ensemble des fonctions, coopéré à un objectif commun qui est un objectif que dans la conscience interne, l'ensemble des cellules connaissent. Et à partir du moment, où on va vers l'objectif, l'ensemble des cellules du corps accepte ça.

Et puis il peut se passer un moment, que sur un domaine ou sur plusieurs domaines, ou d'une façon générale, un objectif qui soit suivi dans la vie, ne corresponde plus du tout à l'objectif réel de l'être et du sujet. Et à ce moment là, y a une partie dans l'ADN qui sait qu'on est pas juste et qui va pouvoir se révolter. Alors souvent ça se révolte sur un organe parce que c'est à ce niveau là que ça fonctionne.

 

Dans la notion du cancer du sein, y a quelque part la notion de la toute puissance de l'amour et d'imaginer qu'avec l'amour et avec son sein, on va pouvoir sauver le monde, et que quoique il se passe, on arrivera à s'en sortir. Souvent les femmes qui ont un cancer du sein, elles ont dans leur enfance, la mémoire de quelqu'un qu'elles aimaient beaucoup, proche, un parent, une sœur, un frère, leur père, quelqu'un qui est mort ou qui a souffert et qu'elles n'ont pas pu sauver. Et quand de nouveau, se reproduit quelque chose comme ça, elles sont de nouveau en échec sur ce qui était la souffrance et qui est pointée. Et quelque part c'est comme si, le sein qui a une conscience de ce qui est la vie, disait : » écoute, là c'est bon, tu vas te calmer, ton sein c'est pour nourrir ton enfant, c'est aussi pour être un objet érotique avec ton partenaire, mais c'est pas pour sauver le monde, tu te prends pour qui ? Faut arrêter de délirer ! Et moi, je ne veux plus, moi sein cellule du sein, rentrer dans ton délire à toi, dans ton illusion de la vie, de ta toute puissance et de ton orgueil d'être capable de tout ». La cellule du sein va dire : »ça suffit, moi je ne suis pas d'accord, je me révolte, je ne rentrerais plus dans tes délires de toute puissance, de ton amour sur-puissant qui va sauver tout le monde. Donc je me révolte, et je vais reprendre quelque chose et je vais essayer d'envahir le corps entier d'une autre vision du monde et qui est d'abord une vision de révolte et qui serait peut-être une autre vision de la vie, donc reprendre le goût de vivre ». Les femmes qui vivent en voulant absolument sauver tout le monde, le meilleur, le plus hypocrite des moyens et le plus noble de louper sa vie, c'est de la consacrer aux autres. Parce que c'est le : »qu'as tu fais de tes talents ? », : »ah, j'ai sauvé tout le monde ». C'est bien oui ça, mais toi tu as fais quoi ? Ce corps merveilleux que je t'ai donné quand tu es venu à la vie, tu en as fais quoi ? Qu'est ce que tu as accompli ? : »ah, oui j'ai aidé un tel, tel autre... » Oui, ça c'est bien. Mais toi, tu as fais quoi ? ; »euh, euh, ben, euh ! » OK, on en a marre, on va tout péter. Donc y a un moment, y a une cellule qui va se révolter et qui va dire ça : »je ne veux plus ! »

Pour ces personnes qui sacrifient leur vie, de la manière la plus noble mais hypocrite, mais avec ce sentiment de bien faire, et bien, leurs désirs de vivre à été réprimé. Et c'est parce qu'il a été réprimé qu'il se révolte, à un moment donné, il en peut plus !

C'est une maladie qui est comme une crise existentielle, ça passe ou ça casse. Quand ça passe c'est une renaissance et renaître à la vie, mais renaître sur d'autres bases. Mon ADN, les bases sur lequel je me suis construite m'a amenée malgré tous mes sacrifices pour mes proches, pour tout ce que j'ai pu faire, m'a amené à cette remise en question. Cette remise ne questions n'est pas là pour rien. Elle est là pour me dire : »Bon faudrait peut-être changer de schéma, faut peut-être essayer un autre scénario, et s'autoriser des choses que tu n'osais pas t'autoriser jusqu'à présent ! »

Les personnes qui guérissent sont des personnes qui voient les choses autrement et qui s'autorisent les choses autrement, qui s'autorisent à vivre leur désir d'une manière libérée. Le désir libéré à l'extérieur n'a plus besoin d'imploser à l'intérieur puisqu'il peut s'exprimer à l'extérieur.

 

 

 

 

 

 

L'ESTOMAC symboliquement

(conférence du Dr philippe Dransart)

 

L'estomac est un organe qui se situe sous le diaphragme, et de sa forme anatomique de « foetus », il y a quelque chose du rapport entre l'estomac et la mère.

L'estomac, c'est tout à la fois, une poche qui va subir ce qu'on lui fait avaler (par exemple vous choisissez d'avaler une bonne quantité de poivre parce que vous aimez le poivre!), mais l'estomac n'est pas forcément d'accord avec votre décision, mais il est obligé de faire avec ! Donc il va subir ce qu'on lui fait avaler. Il n'a pas d'autre choix que de l'accepter, de faire avec ou de le rejeter avec violence par des vomissements, etc. Mais cette poche, elle contient un liquide qui est agressif, qui est de l'acide chlorhydrique. De sorte que paradoxalement, l'estomac c'est aussi un lieu de pouvoir. On pourrait dire que c'est l'organe des passifs agressifs. Passif, l'estomac est passif parce que c'est pas lui qui décide de ce qu'on lui donne à manger. Il est en position d'avoir a subir ce qu'on lui fait ingurgiter et à moins de tout rejeter en bloc, le plus souvent il est obligé de composer de faire avec. Et en même temps il est très agressif parce que cette poche qui semble subir ce qu'on lui propose, en fait, elle secrète de l'acide chlorhydrique qui est la sécrétion la plus toxique du corps humain. Cette acide chlorhydrique qui va fusionner avec le bol alimentaire pour en détruire la structure et pour le rendre assimilable, on va retrouver tout ça dans les expressions populaires, par exemple : « ça m'est rester sur l'estomac », pour parler d'une chose que nous n'avons pas digérer. « avoir de l'estomac » pour évoquer le culot qui va donner le pouvoir sur l'autre. Alors que dans l'objectivité, le rapport de force entre l'un et l'autre n'est forcément pas évident. Les personnes qui cultivent ce pouvoir de façon un peu volontaire alors que le rapport de force n'est pas forcément en leur faveur, vont plus facilement faire des problèmes d'estomac.

Il y a aussi dans l'estomac, la question du pouvoir. Cette première approche va souligner l'idée de subir une situation, voire d'être dans un rapport de force défavorable. Et les personnes les plus exposées aux problèmes gastriques sont des personnes qui vont à tout prix éviter les conflits. Du coup, elles encaissent, elles subissent et non seulement ça les rend acides, mais elles en sont parfois ulcérées.

Et la fermeture du cardia (petit muscle qui va empêcher les sucs gastriques (acides chlorhydriques) de remonter le long de l'oesophage), c'est aussi à l'image de leur difficulté de fermer la porte, autrement dit à poser une limite. Les remontées acides qui en résultent, vont engendrées non seulement une brûlure de l'oesophage, mais en même temps, elles vont engendrées une toux sèche chronique. Cette petite toux sèche est liée à de petites remontées d'acides qui reviennent de temps en temps et qui témoignent de leur tendance à avaler les choses à mal les digérées, donc elles ruminent sans en avoir nécessairement conscience. Mais de temps en temps, ça vient leur chatouiller la gorge. Pourquoi la gorge ?

Parce que c'est le lieu ou l'on s'exprime. Et la toux c'est ce qui me chatouille, que j'aimerais bien pouvoir dire mais je n'arrive pas à le dire. Et quelque fois, ça peut aussi provoquer des sinusites. Des sinusites qui sont liées à des difficultés de faire front !

Les problèmes d'estomac sont quelque chose qui parlent d'un rapport de force, de choses que l'on subit et d'une difficulté d'assumer le conflit.

Les problèmes d'estomac sont aussi souvent en rapport avec le pain quotidien, c'est à dire celui que l'on va gagner à la sueur de son front, c'est à dire au travail. De quoi vais-je me nourrir demain ?

Est ce que j'aurais du travail pour ça ?

Ces deux aspects vont se retrouver dans des situations professionnelles que nous devons subir pour ne pas perdre le pain quotidien !

 

L'estomac est logé comme un petit « foetus » sous le diaphragme, alimenté par l'oesophage comme peut l'être un enfant. L'enfant est alimenté par le cordon ombilical, et bien, l'estomac est alimenté par l'oesophage ! Il y a effectivement un rapport entre l'estomac et la mère. Et d'une manière générale, tous les organes de la sphère digestive en dessous du diaphragme qui vont se situer en cercle autour du nombril, tous ces organes vont nous parler de notre relation à la mère.

 

Par rapport à l'estomac, on peut s'attendre à rencontrer soit une anxiété concernant le pain quotidien (le travail, l'avenir), soit des situations que l'on subit ou que l'on a du mal à digérer. Mais aussi souvent un désir de pouvoir, de posséder, de faire sien, mais un désir qui est menacé d'échec et enfin en toile de fond, pour un certain nombre de personnes, la version est la peur viscérale des conflits qui fait que toute la colère elle est rentrée au niveau du plexus et au niveau de l'estomac.

Les nausées et les vomissements vont nous parler évidemment de ce qui nous écoeure et de ce que nous cherchons à rejeter. On pourrait parler aussi de la symbolique des aliments.

Le gluten, la fameuse intolérance au gluten, est liée en partie aux méthodes de fabrication du pain qui ne sont plus celles d'autrefois. Ou pour gagner du temps et de l'argent, certaines étapes importantes sont ignorées ou ne sont pas respectées. Mais il y a aussi par rapport à ce gluten, dans nos sociétés actuelles, la question du lendemain. Qu'est ce que je vais manger demain ? L'incertitude qui depuis que nous sommes sorties des « 30 glorieuses » et de cette espèce de bulle ou tout aller bien, pour découvrir que c'est pas du tout évident, avec toutes les incertitudes matérielles que vivent les uns les autres, ça peut jouer également sur cette intolérance croissante au gluten.

Les personnes qui vont vous parler des intolérances au lait, qui ne supportent pas le lait, en général sont des personnes qui ont des difficultés avec leur mère ou avec l'image maternelle. C'est la même chose pour les œufs.

L'intolérance aux huitres, ça s'observe principalement dans un remède homéopathique Lycopodium, qui donne l'aspect de quelqu'un qui à « de la bouteille », mais qui en fait est très conscient de sa fragilité intérieure. Autrement dit qui surcompense ce sentiment de fragilité intérieure par une attitude extérieures un peu autoritaire. Et bien l'huitre c'est quoi ? C'est une coquille qui est bien dur mais quand vous l'ouvrez et bien dedans vous découvrez quelque chose qui au contraire est mou............